R∴L∴ PETIT PRINCE
EST 6013
L∴ LIBRE D'AVIATEURS DE NOE
L'ARCHE DE NOE MODELE 1941
Mes T.C.F.
Je vais vous parler ce soir d’une arche de Noé qui a survécu au déluge nazi et sauvé quelques animaux en regagnant la terre ferme de la France libérée.
L’Arche de Noé c’est le nom que la Gestapo, la redoutable police allemande, avait donné au réseau de résistance Alliance, le principal réseau clandestin de renseignement militaires en France, œuvrant au bénéfice de l’intelligence service britannique
Printemps 1940, le déluge Hitlérien s’abat sur la France, 500.000 soldats de la Wehrmacht écrasent les 4 millions et demi de français mobilisés, qui se croyaient à l’abri de l’infranchissable ligne Maginot
C’est la débâcle, le gouvernement se réfugie à Bordeaux, les français fuyant sur les routes sont mitraillés par l’aviation allemande, certains gagnent l’Angleterre.
Dans ce cauchemar l’armistice obtenu par Philippe Pétain apporte un immense soulagement à la majorité des familles françaises. Certes la France est battue mais elle conserve une zone libre des occupants nazis, un semblant de gouvernement à Vichy, sa flotte et ses colonies.
Pour beaucoup de français les allemands vont envahir l’Angleterre puis ils rentreront chez eux, vive le Maréchal !
Nos chefs militaires ne digèrent pas la défaite, certains veulent continuer la lutte en France et aux colonies, peu pressés de rejoindre Charles de Gaulle, leur camarade de St Cyr, leur rival.
Le Commandant Loustaneau-Lacau, , décide fin 1940 de créer un réseau de renseignements militaires au bénéfice des alliés.
Georges Loustaneau-Lacau entre à Saint Cyr en 1912, en 1914 sous-lieutenant il est mobilisé comme officier de liaison au 332 éme régiment d’infanterie.
Après la guerre il sort major de promotion de l’école de guerre où il est condisciple de Charles de Gaulle. De 1934 à 1938 il est officier à l’état-major de Philippe Petain
Fin 1936 il crée un service de renseignement chargé de dépister les cellules communistes qui pourraient se former dans l’armée, le réseau Corvignole. En 18 mois 200 cellules furent dissoutes en dispersant ses membres dans différents corps d’armée.
Ecarté en 1938 de l’état-major en raison des son activisme anticommuniste et ses affinités avec l’extrême droite (Il était peu apprécié du Front Populaire) il anime une maison d’édition la Spirale qui publie un journal anticommuniste, Barrage et un journal anti allemand : Notre prestige.
Mobilisé en septembre 1939 il est arrêté au front sur ordre de Daladier, Président du Conseil et emprisonné à Mutzig. Libéré en juin 40 il prend part à la bataille de France. Blessé et fait prisonnier. Il parvient à se faire libérer par Pétain et poursuit à Vichy ses activités de renseignement à la fois anti allemand, anti communiste et anti gaulliste
Il n’apprécie donc pas Charles de Gaulle, les renseignements du réseau qu’il crée iront directement à l’Intelligence Service
Pour créer un réseau de renseignements il faut un état-major, il l’établira à l’Hôtel de Sports à Vichy ! Béarnais, il prend le pseudo de Navarre.
Il faut une organisation de responsables quadrillant la France, des informateurs sur les mouvements de troupes allemandes, l’activité des usines, des ports, etc.. tous renseignements utiles pour guider les bombardements alliés et renseigner sur leur efficacité.
Pas de téléphone ou courrier utilisable, il faut des petites mains pour transmettre les messages, les regrouper et les transmettre à Londres par radio. Les médecins ont des autorisations de circulation, ils seront une aide précieuse, tout comme les prêtres respectueux du traditionnel droit d’asile de l’église.
Pour communiquer Il faut donc mettre sur pied un réseau de postes radios ; pour recevoir l’aide des alliés prévoir des lieux de parachutages, des terrains pour les atterrissages de Lysander, avion capable de se poser et redécoller sur 300 mètres sur des terrains de fortune Des vedettes de la Royal Navy et même des sous-marins seront utilisées, il faut prévoir des lieux surs d’accostage.
Le réseau se constitue avec des officiers supérieurs à l’état-major, des aviateurs, des marins, et de nombreux civils qui risquent leur vie et celle de leur famille pour héberger les agents et les militaires évadés ou équipages abattus en mission de bombardement. Plusieurs filières sont mise en place pour des évasions à travers les Pyrénées.
Au départ le réseau s’intitule la Croisade, la région Nord est une des premières à se structurer sous la responsabilité d’un jeune juriste Edouard Poulain.
Navarre, le fondateur, occupé à de vastes projets de ralliement des armées d’Afrique du Nord cède rapidement la conduite quotidienne du réseau à sa compagne, Marie-Madeleine.
Il ne reviendra pas dans le réseau Alliance, arrêté en 1942, livré par Vichy à la Gestapo il sera déporté en 1943 au camp de concentration de Mauthausen où il réussit à survivre.
Il meurt à 60 ans le 11 février 1955, le jour de la parution au Journal officiel de sa nomination au grade de général
Marie Madeleine Méric a 30 ans, c’est elle que les Anglais de l’IS reconnaitrons comme chef du réseau, pseudonyme Poz55. Longtemps Sir Georges, le chef de l’IS, ignorera que le chef du réseau Alliance est une jeune femme.
Marie Madeleine, mère de 2 enfants vivait en France séparée de son mari le colonel Méric, affecté au Maroc. Jeune femme de la haute bourgeoisie, mariée à 17 ans, elle avait eu 2 enfants avec son colonel de mari dont elle restera totalement séparée jusqu’à son divorce en 1947.Le Colonel Méric finira Compagnon de la Libération et Général.
Prix de conservatoire de piano, journaliste à la maison d’édition de Loustaneau-Lacau, elle se révéla une organisatrice de premier ordre
Les résistants portaient des pseudos, 3 lettres, 2 chiffres, objets de confusion.
Elle décida de remplacer les pseudos par des noms d’animaux, de grands oiseaux pour les aviateurs, de poissons pour les marins, de petits oiseaux pour les radios, elle-même s’attribua le pseudo d’Hérisson.
Les membres du réseau ne se connaissaient que par le pseudo animal, leur identité véritable était dissimulée, ceci entre autre pour protéger leurs proches. Les allemands qui recherchaient monsieur Dromadaire ou madame Eléphant surnommèrent le réseau, Alliance, l’Arche de Noé.
Rapidement le réseau pris de l’ampleur, de toute la France émanait d’importants renseignements sur l’activité des troupes nazies.
Il connut ses premières pertes significatives dés 1941à la suite de l’envoi par Londres d’un officier radio.
Bla, de son vrai nom Arthur Bradley Davies était envoyé par l’IS pour coordonner la mise en place du réseau de postes émetteurs.
En réalité Bla était un agent double, un anglais fasciste au service des nazis, un membre de l’ancienne éphémère British Union of Facists crée en 1932
Les dénonciations de Bla furent à l’origine de l’arrestation des membres du réseau de Paris, tous fusillés au Mont valérien.
Leur chef le Lieutenant Edouard Poulain, apprenant sa condamnation à mort, avait demandé à Hérisson de prendre soin de sa fiancée, Monique Bontinck, sous le pseudo d’Hermine elle devint l’estafette de Hérisson
Monique était une ravissante jeune fille de 22ans. Originaire de Douai, son enfance avait été bercée par les récits de son grand père lui décrivant les atrocités faites par les soldats allemands en 14/18 aux populations du Nord et de la Belgique.
De fin 41 à juin 42 , elle avait appartenue au réseau Turenne en zone Nord occupée
Arrêtée 2 fois, évadée 2 fois, la deuxième fois seule. Elle déjoua la surveillance des ‘policiers qui la gardait pour établir une souricière, elle donna l’alerte, sauva les documents. Grace à elle aucun agent ne fut arrêté.
Elle servit à l’état-major de l’Alliance, proche collaboratrice de Hérisson qu’elle accompagna quotidiennement de 1942 à la fin de la guerre.
En 1942 le réseau tournait à plein rendement, de précieux renseignements sur les mouvements de sous-marins étaient transmis à Londres.
Cependant 2 dangers menaçaient l’Alliance : les trahisons et les émissions radios qui étaient repérées par les camions de goniométrie allemands
Au début les émissions radios pouvaient se faire préférentiellement de la zone libre, zone envahie le 11 novembre 1942.
Un officier britannique, pseudo Pie, fut parachuté en France en 1942 pour prendre le commandement des radios du réseau. Il remplaçait Perroquet, connu de la gestapo que l’IS avait rapatrié en Angleterre
Pie, Ferdinand Redington, né à Bromley, Kent avait en fait vécu à Paris dès ses premiers mois. En 1939, sujet Britannique il n’est pas mobilisé, il se présente à la Légion étrangère qui le dirige sur les troupes britanniques stationnées en Bretagne. Evacué en Angleterre il est affecté aux Royal Signal, le régiment des transmissions. Après avoir participé à la campagne d’Egypte, désireux de se battre en France, il est affecté au SOE, Special Operation Service, service secret britannique créé par Winston Churchill en juillet 1940 pour soutenir les mouvements de résistance en Europe.
Le temps d’apprendre à manier un parachute, il rejoint Hérisson à Tulle et entreprend de redonner force et vigueur au réseau des radios de l’Alliance.
Les animaux de l’Arche de Noé transmettaient des renseignements précieux, mouvements de troupe, activité des ports, en particulier sortie des U Boat que l’aviation anglaise bombardait à la sortie des ports.
A Lorient les allemands avaient construit une base fortifiée pour les U Boot sur la presqu’ile de Keroman en rade de Lorient. Ce fut le plus important ouvrage du mur de l’atlantique
Jacques Stosskopf, ingénieur polytechnicien Alsacien, sous-directeur du centre apparait comme un zélé collaborateur nazi, haï des ouvriers français. Il suit de près la construction de la base d'U-Boot mise en service en 1941, puis, grâce à son accès privilégié aux installations secrètes allemandes, il tient de mémoire pendant quatre ans le tableau quotidien des entrées et sorties des sous-marins ennemis. Ces renseignements sont transmis à Londres par l’intermédiaire de l’Alliance
En novembre 1942, Le réseau exfiltra le Général Giraud qui s’était évadé de forteresse de Konigstein et qui souhait rejoindre Alger où un débarquement allié était imminent.
Au Lavandou, Abeille et son fils Jean-Claude accueillirent le Général et sa suite et organisèrent avec un pécheur son transfert à bord du sous-marin britannique HMS Seraph
L’Alliance fut un des premiers réseaux à révéler les armes secrètes d’Hitler, les V1 et V2 qui seront lancés sur Londres de juin 44 à mars 45. Les renseignements fournis par le réseau permirent de détruire au sol bombes et rampes de lancement
Conscient du danger que représentait ce réseau filleul de l’Intelligence Service, la Gestapo et l’Abwer s’unirent, ils furent d’une redoutable efficacité.
Hérisson, Hermine et les autres furent arrêtés à Marseille par des policiers français aux ordres de la Gestapo. Ils persuadèrent les policiers corses de rejoindre la résistance, ceux-ci évacués par Lysander en Angleterre, leur chef sera nommé préfet à la libération.
1943 fut une année terrible, les arrestations se multiplièrent, soit par repérage goniométrique des émissions radio soit surtout par trahison.
Hérisson fut rappelée à Londres en juillet 1943, 30 mois de clandestinité paraissant à l’IS un maximum de survie pour un chef de réseau. Aigle, qui depuis un an secondait Marie Madeleine, reprit le commandement du réseau.
Aigle, le Commandant Léon Faye, s’engage dans l’armée en 1916 le jour de ses 17 ans. A 19 ans et demi il est sous-lieutenant. En 1925 il est détaché dans l’armée de l’air, en 1939, il commande un groupe de reconnaissance aérienne.
En septembre 1943, Aigle et Pie de retour d’Angleterre sont capturés à Nanteuil le Haudoin.
Ils ont été trahis par Jean Paul Lien dit Flandrin. Aux termes de redoutables interrogatoires, ils seront déportés en Allemagne, classés Natch und Nebel, nuit et brouillard, leur disparition ne devant laisser aucune trace
Martinet, Paul Bernard reprend la tête du réseau.
Entré dans le réseau dès sa création, ce polytechnicien avait conservé ses fonctions de Président de sociétés commerciales.
Le 17 mars 1944 à Paris, alors qu'il arrive à un rendez-vous avec son estafette pour lui remettre des messages, Paul Bernard est arrêté par la Gestapo. Il est lui aussi soumis au régime « Nuit et brouillard ». Il est en effet soupçonné de contacts avec des généraux allemands impliqués dans l'attentat contre Hitler.
En ce début de 1944, il ne reste plus que 80 agents actifs.
Grand Duc, le Capitaine de l’armée de l’air Helen des Isnards , reprend la direction du réseau à partir de sa propriété d’Aix en Provence
Marie Madeleine obtient enfin de l’IS l’autorisation de retourner en France, elle rejoint Grand Duc à Aix mais est capturée par la Gestapo. Emprisonnée pour la nuit dans une caserne elle parvient à s’échapper en passant à travers les barreaux, elle se réfugie ensuite dans un maquis près de la montagne sainte Victoire.
Enfin elle gagne Paris libéré.
107 membres du réseau avaient été capturés au printemps 1944, ils furent tous assassinés le 1 septembre au camp du Struthof, près de Strasbourg. Parmi eux Jacques Stosskopf, l’ingénieur en chef de la base de Lorient, Abeille et tant d’autres.
Depuis Verdun, le réseau Alliance poursuivra la guerre en fournissant des renseignements à l’armée du Général George Patton.
L’Alliance avait été militarisée en 1943, mais le réseau ne rejoindra le Bureau Central
de Renseignements et d’Action de la France libre qu’au moment de la fusion entre les services
d’Alger et ceux de Londres au printemps 1944
L’Arche de Noé, l’Alliance aura compté plus de 3000 membres, 438 furent tués sur un millier d‘arrestations
.
Le devenir de quelques animaux survivants
Hérisson, En 1945, elle crée et prend la présidence de l'Association Amicale Alliance. Elle se charge alors de l'homologation militaire de ses 3 000 agents, survivants ou disparus, ainsi que des œuvres sociales et de la publication du Mémorial de l'Alliance dédié aux 429 morts du réseau.
Elle épouse en novembre 1947 Hubert Fourcade, Officier de la Légion étrangère, redevenu banquier. En 1942 elle l’avait aidé à rejoindre la France Libre.
Mère d’un cinquième enfant en 1949, elle se consacra à sa famille mais ne quitta jamais l’action politique
Elle présida le Comité d'action de la Résistance à partir de décembre 1962 ainsi que le jury d'honneur de Maurice Papon en 1981. Vice-présidente de l'Union Internationale de la Résistance et de la Déportation depuis 1960 et de l'Association nationale des médaillés de la Résistance (depuis 1947), membre de la LICRA, Marie-Madeleine Fourcade fut élue en 1980 députée Européen. Elle présidera en 1982 la Défense des intérêts de la France en Europe. Ses derniers combats furent pour le règlement de la crise libanaise et le procès Klaus Barbie à Lyon.
Décédée au Val de grâce le 20 juillet 1989 elle a eu les honneurs militaires d’une émouvante cérémonie dans la cour des Invalides.
Martinet
Le 13 novembre 1944, il est transféré à la prison de Moabit, à Berlin, dont il sortira le 22 avril 1945, lorsque les allemands libéreront tous les prisonniers lors d’un bombardement.
Le 1er juillet 1946, un Junkers Ju 52 décolle du Bourget pour rallier Londres. C'est le premier vol des Transports aériens intercontinentaux (TAI), compagnie aérienne créée par Martinet Paul Bernard, sous la forme juridique originale de société anonyme à participation ouvrière
Pie est directeur commercial, les pilotes sont en majorité des jeunes démobilisés formés en Angleterre ou au Canada.
La TAI se développe en Afrique, en Asie lors de la guerre d’Indochine, elle poursuivra la ligne jusqu’à Tahiti qu’elle sera la première à desservir de Paris
Jean Claude Brouillet, le jeune fils d’Abeille
Après avoir exfiltré le Général Cochet en Espagne il rejoint les FFL. En 1943 il intègre au Maroc la formation des pilotes de l’armée américaine. Il passe son brevet militaire de pilote en Alabama avant de revenir en France. La guerre est finie, il achète un Tiger Moth et rejoint son père au Gabon. En 1950, il fonde la compagnie aérienne TAG (Transports aériens du Gabon) qui effectue des vols intérieurs, ravitaillant et transportant les exploitants forestiers avec son (puis ses) “Tiger Moth”. L’année suivante, il acquiert le "Dragon" de Havilland F-OAIH, son premier “vrai” avion de transport.
En 1960 sa Compagnie Transgabon assure toutes les liaisons aériennes du pays avec des DC-3 et DC-4 qui se posent sur 35 aéroports.
A 35 ans il a 15000 h de vol et a réalisé 120 évacuations sanitaires.
Il vend tout et part faire le tour du monde sur son voilier l’African Queen. Il se fixera ensuite en Polynésie, en Californie puis au Paraguay
Pie
Arrêté en septembre 1943 Pie fut déporté en Allemagne classé Nuit et Brouillard. Condamné à mort le 24 juin 1944 par un tribunal militaire il fut transféré à la prison de Sonnenburg où était également détenu Aigle. Pendant plus de 6 mois il craint chaque matin son exécution, il s’y prépare soutenu par l’Espérance et sa Foi dans le GADLU.
Le 14 janvier 1945 il quitte la prison, il fut échangé en Suisse contre un espion allemand détenu en Angleterre. 15 jours plus tard les SS massacraient les 600 prisonniers dont Aigle, le Commandant Faye L’échange d’Aigle contre un collaborateur condamné à mort détenu en France fut refusé par le Général de Gaulle.
Pie est rapatrié en Angleterre, regagne les 20 kilos perdus, et revint pour la première fois à Paris en mars 45.
Rue Pierre Charon il reconnaît Jean Paul Lien, Flandrin, le traite qui les avais vendus pour 4 millions à la Gestapo. En civil, sans arme, il se résolu à appeler la police. Lien fut condamné à mort et exécuté.
A sa libération, sous-lieutenant il est affecté en Indochine pour terminer la guerre contre les japonais. Il en reviendra Capitaine.
Démobilisé en mai 1946 il participe à la création de la TAI, directeur financier, il règle la fusion avec l’UAT, en 1963. C’est l’UTA
De l’UTA, il dirige les finances d’Air Afrique, finalement il sera retraité d’Air France en 1981.
Président de l’Association Amicale Alliance au décès le Marie Madeleine il consacra une bonne partie de sa retraite à administrer les finances de plusieurs associations d’anciens combattants.
Et Hermine ?
Hermine rejoint le PC de Marie Madeleine début 1945, Pie est de retour. Il demande solennellement à Marie Madeleine la main d’Hermine !
C’est le Happy End de l’Alliance, Hermine et Pie se marient le 23 juillet 1945.
Hérisson termine son livre publié en 1968 « l’Arche de Noé » sur cet épisode heureux.
Père Noé, Aviateurs, Passagers, j’ai dit.
PR 31 mai 2016